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Faire de la troisième Décennie du développement industriel pour l’Afrique une réalité avec des actions sur le terrain

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Par J Nastranis

NATIONS UNIES (IDN) – Lorsque l’Assemblée générale des Nations unies a adopté, il y a deux ans, une résolution désignant la décennie 2016-2025 comme la Troisième décennie du développement industriel pour l’Afrique (IDDA III), elle a déclaré : « L’Afrique demeure la région la plus pauvre et la plus vulnérable du monde et ce malgré les deux décennies précédentes. »

La résolution A/RES/70/293 soulignait « la nécessité pour le continent de prendre de toute urgence des mesures permettant de faire progresser l’industrialisation durable en tant qu’élément clef de la diversification économique et de la création de valeur ajoutée, en créant des emplois et en réduisant ainsi la pauvreté » et de contribuer à la mise en œuvre de l’Agenda pour le développement durable de 2030.

L’Agenda comportant 17 objectifs et 169 cibles a été adopté en septembre 2015. La résolution réaffirmait « l’importance de l’industrialisation pour appuyer les efforts déployés par l’Afrique elle-même en vue d’une croissance économique soutenue, solidaire et durable et d’un développement accéléré ».

La résolution encourage la communauté internationale à prendre des mesures et à utiliser l’industrialisation solidaire et durable comme un moyen d’atteindre les cibles fixées dans les objectifs de développement durable (SDGs). Elle appelle l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI) à élaborer, concrétiser et diriger la mise en œuvre du programme IDDA III.

Elle invite l’ONUDI, l’agence spécialisée des Nations Unies chargée d’aider les États membres à instaurer un développement industriel solidaire et durable, à favoriser les partenariats et la coordination avec d’autres organismes des Nations Unies concernés et à engager des actions communes en faveur de l’industrialisation.

La résolution appelle également à renforcer les partenariats public-privé avec de multiples acteurs et à renforcer la coopération internationale, notamment Nord-Sud, Sud-Sud et triangulaire, afin d’accélérer l’industrialisation de l’Afrique.

La Résolution souligne que les objectifs communs formulés dans la troisième IDDA ne peuvent être atteints par une seule organisation ou un seul gouvernement. Le succès du développement industriel en Afrique exige des partenariats efficaces et des efforts concertés de la part des gouvernements, des investisseurs publics et privés, des entités des Nations Unies, de la société civile et d’autres acteurs.

Cette résolution est le résultat de la réunion conjointe de haut niveau organisée par la Commission de l’Union africaine, le Bureau du Conseiller spécial pour l’Afrique (OSAA), l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI) et la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA) sur le thème Lancement de l’Agenda 2030 pour l’industrialisation de l’Afrique, qui s’est tenue en marge de la 70e session de l’Assemblée générale le 26 septembre 2015.

Deux ans plus tard, le 21 septembre 2017, une réunion de haut niveau au Siège de l’ONU en marge de la 72e session de l’Assemblée générale a examiné comment les engagements politiques de l’IIDDA III pourraient se traduire par des « actions sur le terrain ».

Dans un contexte où le chômage et la pauvreté sont de graves préoccupations pour le continent, où plus de 70 % de la population en âge de travailler est sans emploi ou n’a pas de sécurité de l’emploi, les dirigeants africains, les responsables des Nations Unies et les représentants des institutions financières internationales et du secteur privé ont réaffirmé leur engagement en faveur d’un vaste partenariat international pour industrialiser l’Afrique d’une manière solidaire socialement et durable écologiquement.

Ils ont réaffirmé l’importance de l’industrialisation pour éradiquer la pauvreté et faire en sorte que la croissance démographique rapide de l’Afrique produise ses dividendes démographiques. Un communiqué commun signé par l’ONUDI, la Commission de l’Union africaine, la Banque africaine de développement (BAD), la CEA et l’OSAA a reconnu que la réalisation des objectifs ambitieux de la Décennie nécessitera la mobilisation et le déploiement de ressources considérables.

L’ONUDI, qui est chargée de diriger la mise en œuvre de l’IDDA III, a proposé d’instaurer sa nouvelle démarche fondée sur un modèle propre aux pays, connue sous le nom de Programme de partenariat des pays (PCP), qui tire parti des ressources financières et non financières, favorise l’intégration régionale et mobilise la coopération entre les partenaires de développement de l’Afrique.

LI Yong, directeur général de l’ONUDI, a déclaré : « Il est grand temps de faire progresser régulièrement le programme IDDA III afin de favoriser un développement industriel solidaire et durable en Afrique. La présence aujourd’hui de participants de haut niveau des secteurs public et privé, des institutions financières de développement, du système des Nations Unies et des institutions bilatérales et multilatérales confirme que l’industrialisation de l’Afrique revêt une importance mondiale. »

Albert M. Muchanga, commissaire au commerce et à l’industrie de l’Union africaine, a déclaré : « Permettez-moi d’insister sur le fait que, conformément au thème de cette réunion – de l’engagement politique à l’action sur le terrain – et au principe sous-jacent de solidarité, j’espère que les ressources mobilisées dans le cadre de la troisième Décennie pour le développement industriel seront déployées de manière à démontrer de manière significative les avantages dont bénéficieront les citoyens africains sur le terrain grâce à un emploi décent et à l’accès à des produits manufacturés de haute qualité, sûrs et abordables fabriqués en Afrique, entre autres avantages directs et tangibles. »

La promotion de l’industrialisation figure depuis des décennies parmi les priorités des gouvernements africains. Outre les efforts déployés aux niveaux régional et national, l’Agenda 2063 de l’Union africaine – et son plan décennal de mise en œuvre, en coordination avec d’autres parties prenantes, notamment les communautés économiques régionales et les entités nationales – accorde également la priorité à l’industrialisation dans ses stratégies de planification du développement.

Amadou Hott, vice-président à l’énergie, au climat et à la croissance verte de la BAD, , a déclaré : « La Banque africaine de développement a récemment adopté une stratégie ambitieuse d’industrialisation de l’Afrique, élaborée conjointement avec l’ONUDI et la CEA, visant à plus que doubler le PIB industriel du continent au cours de la prochaine décennie. Nous sommes fermement convaincus que le partenariat avec les gouvernements, le secteur privé, les organisations régionales et d’autres partenaires de développement est essentiel pour éliminer les principaux goulets d’étranglement dans le domaine de l’industrialisation pour une Afrique plus prospère. »

Edgar Lungu, président de la Zambie, a déclaré : « Mon gouvernement est fier d’être associé à cet événement et apprécie le rôle joué par des organisations comme l’ONUDI et d’autres partenaires gouvernementaux qui cherchent à travailler en étroite collaboration avec l’Afrique pour favoriser un développement industriel solidaire et durable sur le continent. »

Il a ajouté : « Au cours des deux dernières décennies, le continent africain a connu d’importants changements dans l’orientation des politiques, l’accent ayant été mis davantage sur le renforcement des capacités productives afin de tirer parti des possibilités offertes par l’économie mondiale. De nombreux pays africains ont restructuré leur économie et ont adopté des politiques économiques et commerciales libérales pour soutenir les stratégies de développement. Toutefois, ces réformes ont posé leurs propres défis, notamment l’afflux de produits importés et, malheureusement, la fermeture d’industries avec les pertes d’emplois qui en découlent. »

Le Premier ministre éthiopien, Hailemariam Desalegn, a déclaré : « Le manque de compétences est le principal problème en Afrique. Avec une stratégie industrielle intégrée, les États africains vont, espérons-le, mobiliser des fonds, renforcer les capacités d’emploi local et promouvoir les petites et moyennes entreprises grâce à des projets de développement. »

Parmi les autres institutions de financement du développement, le Groupe de la Banque mondiale son appui vigoureux à la mise en œuvre de la décennie.

Les participants ont également convenu qu’il importait de renforcer l’engagement du secteur privé, compte tenu de son rôle fondamental dans la stimulation de la croissance, la création d’emplois, la création de revenus et de richesses et la contribution aux recettes fiscales. [IDN-InDepthNews – 24 septembre 2017]

Photo: Le président-directeur de l’ONUDI Li Yong fait un discours lors d’un événement spécial , « Troisième Décennie pour le développement industriel en Afrique (2016-2025) : de l’engagement politique aux actions sur le terrain » . 21 septembre 2017 – Crédit photographique : Photo de l’ONU / Manuel Elias

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